La stimulation de la néocollagénèse est aujourd’hui au cœur des approches en médecine esthétique régénérative. Contrairement aux produits de comblement classiques à base d’acide hyaluronique, certains biostimulants permettent de restaurer les volumes de manière progressive et durable, en réactivant les mécanismes endogènes de production de collagène. L’acide polylactique (PLA), utilisé depuis plusieurs années en médecine esthétique sous forme injectable, s’impose comme l’un des produits de référence dans cette catégorie.
Au cabinet du Dr Cécilia Filippini, à Beaulieu-sur-Mer, près de Monaco, les injections d’acide polylactique sont proposées aux patient(e)s souhaitant restaurer la densité dermique et l’architecture du visage de façon subtile, naturelle et progressive.
Qu’est-ce que l’acide polylactique ?
L’acide polylactique (PLA ou poly-L-lactic acid – PLLA) est un polymère synthétique biodégradable, biocompatible et utilisé depuis plus de 30 ans en médecine, notamment en chirurgie (fils de suture résorbables). Son utilisation en médecine esthétique repose sur sa capacité à induire une réponse fibroblastique locale, favorisant la synthèse de collagène de type I.
Contrairement à un produit de comblement traditionnel qui remplit immédiatement une zone, l’acide polylactique agit comme un stimulateur tissulaire : il crée une réaction inflammatoire contrôlée au niveau du derme profond et de l’hypoderme, induisant une fabrication progressive de nouvelles fibres de collagène. Le résultat se construit donc au fil des semaines et persiste dans le temps.
Indications esthétiques des injections d’acide polylactique
Le traitement s’adresse à des patients présentant une perte progressive de volumes du visage, notamment liée au vieillissement cutané, à une fonte graisseuse ou à un relâchement dermique modéré. Il est particulièrement indiqué dans les zones suivantes :
- Tempes creuses
- Joue médio-faciale (vallée des larmes, zone malaire)
- Plis d’amertume
- Contours mandibulaires affaissés
- Relâchement du bas du visage
- Correction du décolleté et des bras (off-label, selon les recommandations)
Chez les patients plus jeunes, l’acide polylactique peut également être utilisé à visée préventive, pour renforcer la densité dermique et ralentir les signes de vieillissement.
Mécanisme d’action et protocole
Le produit est préparé sous forme de suspension injectable, après reconstitution dans du sérum physiologique plusieurs heures à l’avance. L’injection est réalisée en profondeur, à l’aide d’aiguilles ou de canules, selon la zone et la densité des tissus.
Chaque injection induit une micro-inflammation contrôlée, suivie d’une prolifération fibroblastique. La néocollagénèse débute quelques semaines après la séance, avec un effet visible progressivement à partir de la 4e à la 6e semaine. Une série de 2 à 3 séances espacées de 6 à 8 semaines est généralement nécessaire pour un résultat optimal.
Le traitement est entièrement personnalisé : le plan d’injection est établi en fonction de l’analyse morphologique du visage, de l’âge du patient, de la qualité tissulaire, et du degré de fonte volumétrique observé.
Résultats : effets progressifs et durables
Le principal avantage de l’acide polylactique réside dans la durabilité des résultats, liée à la stimulation physiologique du collagène. L’amélioration du tonus cutané, de la texture de la peau, de la densité dermique et du galbe du visage est visible de manière progressive.
Contrairement à l’acide hyaluronique, le rendu est moins immédiat, mais plus naturel, car il repose sur un remodelage tissulaire profond. L’effet peut perdurer jusqu’à 24 mois, voire au-delà, selon le métabolisme du patient et son hygiène de vie.
Sécurité et effets secondaires
L’acide polylactique est un produit biocompatible et résorbable. Lorsqu’il est injecté dans des conditions strictement médicales, il présente un excellent profil de tolérance.
Des rougeurs, des œdèmes ou de légères indurations peuvent apparaître transitoirement dans les jours suivant l’injection. Il est fondamental de respecter un massage rigoureux de la zone traitée pendant 5 jours post-injection (5 minutes, 5 fois par jour) pour éviter la formation de nodules.
Le geste doit impérativement être réalisé par un médecin formé à cette technique, en raison de la spécificité du produit, de sa dilution et de son mode d’action différé.
À qui s’adresse ce traitement ?
Le traitement par acide polylactique s’adresse principalement à des patients entre 35 et 65 ans présentant une fonte modérée des volumes, ou un relâchement diffus du tiers moyen ou inférieur du visage. Il convient également aux personnes souhaitant une alternative plus durable à l’acide hyaluronique, ou désireuses d’un résultat très naturel, sans augmentation immédiate des volumes.
Il peut être combiné à d’autres traitements esthétiques tels que les skinboosters, les injections d’acide hyaluronique localisées, les ultrasons focalisés ou la radiofréquence, dans une approche globale de médecine esthétique régénérative.
Conclusion
Les injections d’acide polylactique s’inscrivent dans une médecine esthétique préventive et reconstructive, visant à restaurer les structures fondamentales de la peau plutôt qu’à simplement les combler. Ce traitement de fond permet une amélioration globale de la qualité cutanée, avec un rendu progressif, homogène et durable.
Le Dr Cécilia Filippini, installée à Beaulieu-sur-Mer, entre Nice et Monaco, propose ce protocole. Chaque indication est évaluée avec précision lors d’une première visite médicale, afin de garantir un traitement parfaitement adapté à la morphologie et aux objectifs esthétiques du patient.